Parler d’effondrement, c’est se demander de quoi sera faite la société de demain. Repenser notre façon de produire et de consommer, de rénover notre démocratie, de construire une nouvelle façon d’être à soi, à l’autre et au monde. J’étais venu entendre l’ingénieur agronome, Pablo Servigne et c’est finalement Daniel Favre, Docteur d’état en neurosciences et en services de l’éducation sur qui je me suis questionné le plus.
Pourquoi la résistance aux changements est-elle si difficile ? Tout ce qui diffère de nos modes de fonctionnement est considéré comme absurde, comment changer de cap sans s’éloigner de sa nature profonde !
Même si notre volonté est de changer, avouons que ce ne sera pas si simple de le faire, par habitude.
Quel sacrifice serais-je prêt à faire pour accepter de me mettre en mouvement ?
Comment repérer les choses qui sont en nous et qui nous font grandir avec celles qui ne veulent pas changer en raison de nos certitudes ?
Eduquer à l’incertitude est l’un des nombreux ouvrages qu’il a écrit sur lequel j’ai questionné Daniel Favre. Questionner est un bien grand mot, je l’ai juste poussé à nous poser des nouvelles questions ? Pour sortir de nos incertitudes du monde réel.